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Arbre commémoratif de Léo Leblanc


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Vétéran de la 101e division aéroportée américaine, le soldat Léo Leblanc est devenu une personnalité très appréciée des habitants de Bastogne, lorsqu'il y a déménagé des Etats-Unis en 1997. L'ancien soldat parlait souvent de son passé de soldat et de son expérience pendant la bataille des Ardennes.

Léo Leblanc était un soldat du 326e bataillon du génie aéroporté, qui faisait partie de la 101e division aéroportée. Lorsqu'il était soldat, il était chargé de plusieurs tâches logistiques, qui comprenaient l'aménagement de routes pour le transport des troupes, ainsi que le minage d'infrastructures stratégiques.

Comme le reste de la 101e division aéroportée pendant la bataille des Ardennes, Léo Leblanc est parachuté dans le périmètre de défense de Bastogne. D'abord envoyé à Neffe le 19 décembre 1944, il s'est ensuite engagé dans les combats autour du village de Marvie, passant une nuit de Noël très solitaire, isolé et sous le feu de l'ennemi.

Échappant de justesse à la mort à plusieurs reprises pendant les combats des Ardennes, il finit par suivre sa division jusqu'en Allemagne, avant de retourner en Amérique vers la fin de 1945. De retour dans le Maine, son État natal aux États-Unis, Leblanc voulut mettre fin à sa carrière militaire. Après avoir quitté l'armée, il travaille comme dessinateur industriel dans une grande entreprise.

Malgré sa vie confortable aux États-Unis, il ne peut oublier les jours difficiles qu'il a passés aux côtés de ses camarades de la 101e division aéroportée en Belgique. Motivé par des rencontres avec divers passionnés aux Etats-Unis et en Belgique, notamment lors des commémorations de l'anniversaire de la Bataille des Ardennes, il décide d'aller s'installer définitivement en Belgique, sur les terres où il avait combattu. En 1997, Leblanc fait ses valises pour un aller simple vers Bastogne, la "Ville des Noix". Une fois sur place, il s'installe dans une maison de retraite (Residence Sans Souci), où il continue à se promener sur le champ de bataille et à entretenir des contacts avec des passionnés d'histoire locale.

Au fil du temps, sa santé se détériore et en 2004, il s'éteint malheureusement.

Il est resté cher à de nombreux habitants de la région qui l'ont rencontré lorsqu'il vivait à Bastogne, entre 1997 et 2004. Selon ses dernières volontés, ses cendres ont été dispersées au milieu du Bois de la Paix, au pied d'un arbre portant son nom.