France / Cimetière

​​Les victimes des combats de la libération de Wambrechies​


Favoris

Partager

Itinéraire


​​Le 2 septembre 1944, un groupe de FFI a attaqué une colonne allemande en retraite, au hameau du Vert-Galant à Wambrechies et le 3, un véhicule allemand. Aujourd’hui, deux plaques installées à Wambrechies et à Quesnoy-sur-Deûle honorent la mémoire des 19 hommes tués au combat.

​​​Le 2 septembre 1944, vers 19h30, une colonne allemande se retirant en direction de la Belgique est arrivée de Verlinghem au hameau du Vert-Galant à Wambrechies. Des FFI, venus en voitures et armés de fusils se sont cachés pour certains dans un champ et pour d’autres dans une ferme du hameau. Ils ont tiré sur deux motards allemands en tête d’une colonne, ne sachant pas que d’autres soldats arrivaient derrière. L’un des deux est resté sur place, sans doute blessé, tandis que l’autre a fait demi-tour pour avertir le reste de la colonne. Cette dernière, composée de véhicules et d’hommes à pied, s’est arrêtée devant la ferme et des échanges de tirs ont éclaté.

Dans une ferme voisine, rue d’Ypres, neuf personnes s’étaient cachées dans leur cave après avoir entendu les coups de feu. Un soldat allemand y a jeté une grenade à l’intérieur qui n’a miraculeusement pas explosé. Il a alors tiré sur la famille. L’une des femmes a été tuée sur le coup, les autres, blessés par balles.

Les échanges de coups de feu ont fait onze victimes côté FFI. Il faut y ajouter quatre FFI qui ont été arrêtés après l’altercation : trois ont été exécutés dans la commune voisine de Quesnoy-sur-Deûle et leurs corps jetés dans le canal. Le quatrième est parvenu à s’échapper en plongeant dans le canal de la Deûle.

Le lendemain, vers 15 heures, une nouvelle attaque des FFI s’est produite à proximité, au carrefour de La Croix, à Verlinghem. Un groupe de résistants s’en est pris à un véhicule allemand armé d’un canon. En représailles, les soldats allemands ont lancé une grenade en direction des résistants, ce qui a incendié une grange voisine. Les Allemands ont utilisé le canon pour tirer sur les FFI. Cinq hommes ont été tués, ce qui porte à 19 le nombre de résistants morts lors des combats de la libération de Verlinghem et de Wambrechies.

Une plaque située au 1, rue de la Résistance à Wambrechies et une autre au 11, rue de Lille à Quesnoy-sur-Deûle leur rendent aujourd’hui hommage.

​​1, Rue de la Résistance​, ​​59118, Wambrechies