Le soldat Richard Cowan reçoit une médaille d'honneur

Les informations tirées de la citation relative aux actions de Cowan permettent de saisir l'intensité de la bataille qui s'est déroulée ici, dans les bois de Krinkelter Wald.

La citation se lit comme suit:

'Il était mitrailleur lourd dans une section attachée à la compagnie I dans les environs de Krinkelter Wald, en Belgique, le 17 décembre 1944, lorsque cette compagnie a été attaquée par une force numériquement supérieure d'infanterie et de chars d'assaut allemands.

Les six premières vagues de fantassins hostiles ont été repoussées avec de lourdes pertes, mais une septième attaque avec des chars a tué ou blessé tous les membres de sa section sauf trois, laissant le soldat Cowan s'occuper de son canon, soutenu par seulement 15 à 20 fusiliers de la Compagnie I. Il a maintenu sa position, repoussant les Allemands jusqu'à ce que le reste de la force brisée ait établi une nouvelle ligne le long d'un coupe-feu. Puis, sans aide, il déplace sa mitrailleuse et ses munitions vers la deuxième position. À l'approche d'un char allemand Royal Tiger, il a maintenu son tir jusqu'à ce qu'environ 80 fantassins ennemis soutenant le char apparaissent à une distance d'environ 150 mètres.

Sa première rafale a tué ou blessé environ la moitié de ces fantassins. Sa position fut ébranlée par un obus de 88 mm lorsque le char d'assaut ouvrit le feu, mais il continua à manier son canon, déversant un feu mortel sur les Allemands lorsqu'ils avançaient à nouveau. Un autre obus le manque de peu. Le feu de trois mitrailleuses et d'innombrables armes légères s'abattit autour de lui ; une roquette ennemie le secoua violemment, mais ne l'éloigna pas de son canon. Les infiltrations de l'ennemi avaient alors rendu la position intenable et l'ordre fut donné de se retirer. Le soldat Cowan fut le dernier homme à partir, couvrant volontairement le retrait de ses camarades restants.

Ses actions héroïques furent entièrement responsables du fait que les hommes restants purent se retirer avec succès de la scène de leur dernier combat.'