Belgique / Monument

Tragèdies à Saint-Symphorien II


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Itinéraire


Saint-Symphorien est un village au sud-est de Mons sur la route de Binche. À la périphérie des opérations de la 3rd AD, il connait deux tragédies qui assombrissent la Libération.

La seconde tragédie survient vers 10 heures, lorsqu’un camion allemand s’arrête au chemin d’Harmignies. Le chauffeur en descend, inspecte le moteur, puis abandonne son véhicule en panne. Il prévient une dame que celui-ci est piégé et que « …demain, quand les Anglais arriveront, tout sautera ». Des curieux déclenchent l’explosion du camion, une formidable détonation que l’on entend à plus de 500 mètres. Alphonse Dutrieux est blessé au dos. Germain Solon est tué sur le pas de la porte de sa maison. On retrouve les corps d’Auguste Toubeau dans un fossé et d’Albert Woutquenne pendu aux fils électriques. Les corps d’Achille Bauwens, Vital Duquesne et Robert Liénard sont méconnaissables. César Battistella est emmené vers l’hôpital de Bapaume mais décède durant le transport. Le bilan de la catastrophe dénombre sept civils tués. Aujourd’hui, un monument rappelle ce drame à la rue Blancart.

Rue de Saint-Symphorien, 66 7030 Saint-Symphorien