Belgique / Lieu d'intêret

La prison de Mons


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Itinéraire


Le 3 septembre 1944 à 2 heures 15 du matin, le commandant allemand de la prison quitte les lieux en faisant emmener avec lui quelques civils et quatre militaires américains capturés la veille.

À 5 heures 30, Monsieur Dinsart, directeur belge de la prison, libère les deux cents prisonniers politiques encore incarcérés. Non sans leur avoir offert le petit-déjeuner.

Comme au cours de la Première Guerre mondiale, l’Occupant utilise une partie de la prison de Mons pour y incarcérer les opposants à son autorité. Le plus souvent, la prison n’est qu’un lieu de transit vers la déportation et le système concentrationnaire nazi. Plus rarement, la détention peut aboutir à une exécution sur place. Par exemple, Marguerite Bervoets et Cécile Detournay y sont incarcérées en 1942. Le 22 mai 1955, un mémorial a été érigé par souscription publique à l’initiative des prisonniers politiques de la région de Mons afin de rappeler l’entrée de la prison hitlérienne. Sur celle-ci est indiqué la plupart des camps de concentration où ont été transférés certains prisonniers politiques passés par la prison de la Mons durant la Seconde Guerre mondiale : Flossenburg, Buchenwald, Dora, Neuengamme, Dachau, Auschwitz, Gross-Rosen, Sachsenhausen, Ravensbrück et Mauthausen.

Rue des barbelés, 7000 Mons