Tombe de Marguerite Bervoets

Elle arrive à Mons à 15 ans, en troisième année de latin-grec à l’athénée royal qui porte son nom aujourd’hui et qui est alors dirigée par sa mère. Passionnée de lettres, Marguerite étudie la philologie romane à l’Université Libre de Bruxelles où elle obtient sa licence.

En 1937, elle entame une carrière d’enseignante à l’école normale de Tournai. C’est en 1941 que la jeune enseignante rejoint la Résistance. Elle commence tout d’abord à faire paraître « La Délivrance », un hebdomadaire clandestin. Elle se consacre ensuite au renseignement au sein de l’Armée Secrète. C’est dans ce cadre que le 8 août 1942, Marguerite est surprise en compagnie de Cécile de Tournay alors qu’elles sont occupées à prendre des photos des installations militaires de l’aérodrome de Chièvres.

Aux interrogatoires succède la perquisition de l’appartement de Marguerite et la découverte de matériel compromettant. Les deux résistantes sont incarcérées à la prison de Mons. Le 13 juin 1943, c’est la déportation en Allemagne, au camp de Mesun puis à la prison de Leer (Basse-Saxe). Le 22 mars 1944, Marguerite est condamnée à mort. Cécile à huit années de travaux forcés.

Marguerite est exécutée par décapitation le 7 août 1944, à Wolfenbüttel, près de Brünswick. La nouvelle de sa mort ne parvient à ses proches qu’en juillet 1945.